Méditer, ce n’est pas faire le vide, c’est entraîner son esprit à être présent et clair.

Si méditer ce n’est pas faire le vide, qu’est-ce que c’est ?

Voici un florilège de définitions par les auteurs de référence en la matière. Chacun peut ainsi retenir celle qui lui est la plus évocatrice et motivante pour commencer ou continuer.

Jon KABAT-ZINN, Wherever you go, There you are,
Mindfulness meditation in everyday life,  Piatkus, 2016.

« La méditation (…), c’est s’arrêter et être présent, c’est tout. »

Ressources en cliquant Trouver le bouton « pause » pour devenir présent à soi-même

Méditer c’est tout le contraire de faire le vide

 « L’objet de la méditation est l’esprit. […] La méditation n’a pas pour but de le briser ni de l’anesthésier mais de le rendre libre, clair et équilibré ». Ainsi, « les techniques de méditation visent à transformer l’esprit. Chacun de nous a un esprit, chacun de nous peut travailler avec celui-ci.»

Mathieu RICARD, L’art de la méditation, Pocket, 2008

L’Art de la Méditation. Conférence de Matthieu Ricard au profit de La Maison à Périgueux

Méditer, ce n’est pas se vider la têteMéditer, c’est s’arrêter et s’entraîner à être présent


Calvin et Hobbes, Bill Watterson Hors Collectionhttps://www.felten-psychologue.fr

Méditer c’est rendre l’esprit libre, clair et équilibré,
ici et maintenant,
d’instant en instant

« En guise de résumé, méditer c’est se poser et se relier à toutes les sensations qui sont là, en nous. Pour nous aider, nous focalisons notre attention sur une perception précise, par exemple celle du souffle. Cela permet de stabiliser le mental. Chaque fois que notre esprit vagabonde et que nous nous en rendons compte, nous revenons gentiment, sans nous juger, sur ce que nous ressentons. Et nous acceptons tout ce qui se passe. […]
C’est un entraînement. « 

« Arrêter de penser : probablement l’idée reçue la plus tenace. Et la plus fausse ! Le cerveau est fait pour penser, et, quelles que soient les circonstances, il pense ! En méditation aussi. Et même chez les méditants les plus aguerris. Le vide de pensées est impossible, en tout cas dans les conditions normales de conscience. En revanche la pleine conscience va permettre de créer un espace en soi où se poser et observer les pensées, qui, précisément, passent dans nos têtes. […] C’est cela la méditation. Ne plus se faire embarquer dans le flux des pensées mais être conscient de sa présence et de sa nature mouvante. Ainsi nous modifions notre relation à nos pensées et nous sortons de leur emprise. » Jeanne Siaud-Facchin, Tout est là, juste là, Odile Jacob, Paris, 2014